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Les ventes de fûts en bois français ont retrouvé le niveau d'activité d'avant la Corona. Ces dernières années, des problèmes de chaîne d'approvisionnement et des récoltes plus faibles en Californie et en Australie ont également pesé sur la demande. Du 1er avril 2022 au 31 mars 2023, les 57 membres de la Fédération des tonneliers de France ont vendu 685 000 fûts, soit une augmentation de 20 pour cent par rapport à l'année précédente. Le chiffre d'affaires a augmenté de 27 pour cent pour atteindre 556 millions d'euros. Le plus grand marché est la France avec 33 pour cent du volume et 30 pour cent de la valeur. Suivent les États-Unis avec 29 pour cent en volume et 31 pour cent en valeur, l'Italie (7 pour cent en volume et en valeur), l'Espagne (7 pour cent en volume, 6 pour cent en valeur) et l'Australie (5 pour cent en volume, 6 pour cent en valeur).
Il y a un an, l'association, qui représente 1 830 salariés, mettait déjà en garde contre de nouvelles hausses de prix, l'Office national des forêts (ONF) français ayant réservé une partie du bois de qualité supérieure à l'industrie des scieries et l'Ukraine n'étant plus un fournisseur important. "D'ici deux ou trois ans, il est à craindre que le prix du bois de chêne ne permette plus à une partie de nos clients de stocker leur vin dans des fûts neufs". Entre-temps, de plus en plus de producteurs de vin utilisent des alternatives comme les douelles, les copeaux de bois, les amphores ou les grands fûts en bois en complément de l'élevage en barriques pratiqué jusqu'à présent.
(al / source: Fédération des tonneliers de France)