L'association des vignerons allemands (DWV) a expressément salué les deux projets de la nouvelle loi sur le vin avec modification de la classification présentés par le ministère fédéral de l'agriculture il y a quelques jours. Ils doivent maintenant être discutés et adoptés dans les organes de l'association.
Le président de la DWV, Klaus Schneider, et le secrétaire général de la DWV, Christian Schwörer, sont "très heureux qu'avec cette publication, une nouvelle étape ait enfin été franchie sur la voie de l'établissement d'un système d'origine axé sur la qualité". La nouvelle loi sur la désignation des vins créera "plus de clarté et d'orientation pour le consommateur". "Pour les producteurs, cela devrait créer la possibilité légale de se distinguer sans avoir à recourir à des systèmes alternatifs. Nous espérons de meilleures possibilités de commercialisation pour nos viticulteurs allemands", écrit la DWV dans un communiqué de presse.
Avec ces projets, le ministère s'est "conformé aux efforts de l'économie pour orienter la loi sur le vin davantage vers l'approche orientée vers l'origine du droit de l'Union". Selon DWV, chaque origine doit désormais représenter un "profil clair". À cette fin, une pyramide des origines doit être créée dans les régions selon le principe suivant: "plus l'origine est petite, plus la qualité est élevée".
Ainsi, certaines restrictions seront levées pour les vins bénéficiant d'une indication géographique protégée ("Landwein"). Avec l'indication d'indications géographiques plus petites, les projets de vins d'appellation d'origine protégée (AOP) prévoient désormais des spécifications qui fixent des exigences de qualité plus élevées avec l'augmentation du niveau d'origine.
Dans la partie supérieure de la pyramide, le poids minimum des moûts et la date de commercialisation des vins locaux et crus ainsi qu'une restriction des cépages à déterminer par les régions pour cru sont envisagés comme critères uniformes au niveau national. Toutefois, les communautés viticoles des zones sont libres d'élaborer de manière indépendante leurs profils de zone, dans lesquels elles définissent des critères plus stricts de culture et de développement dans leur cahier des charges.
(uka)