Canard, oie, agneau: la chaleur lors de la cuisson modifie la surface de la viande, une croûte brune se forme avec un goût de grillé typique. Ces arômes de torréfaction finissent par trouver un équivalent dans les tanins des vins rouges. Néanmoins, il faut également tenir compte du type de viande lors du choix du vin. Ainsi, les vins rouges structurés comme un Blaufränkisch mûr sont une bonne recommandation.
Un plat de chou de Szeged, légèrement acidulé mais pas piquant, se révèle être une combinaison de rêve avec un Blaufränkisch puissant.
Un grand Blaufränkisch au fruité de baies et à l'acidité subtile offre le bon contrepoint à l'intensité des oignons, de la sauce sombre et de la viande saisie - par exemple dans un rôti aux oignons ou avec un magret de canard rôti rose.
MaisDorli Muhr aime aussi marier ses vins du Spitzerberg avec du poisson:
La finesse des tanins est alors particulièrement mise en valeur. Un bar en croûte de sel ou rôti au four est délicieux. Avec des coquilles Saint-Jacques sautées au zeste d'orange, un millésime plus frais comme 2010 ou 2014 est parfait. Avec des millésimes plus corsés, un agneau braisé est parfait!
Gernot et Heike Heinrich sont d'accord:
Nous recommandons l'agneau braisé ou l'osso buco. Nous élevons des moutons de pierre de Krainer, et ils se marient parfaitement avec Blaufränkisch.
Georg Wieder tente de maîtriser la population de ses voleurs de raisins animaux avec son plat préféré:
Selle de cerf rôtie du gibier de Neckenmarkt avec une sauce aux airelles rouges et des tranches de polenta.
Reinhold Krutzler recommande la viande braisée ou grillée. Georg Schweitzer de Wein Burgenland est du même avis:
Je préfère le bœuf dans une sauce à la crème de racines avec des quenelles de pain.
Le Blaufränkisch ne doit pas être servi trop chaud, il doit être suffisamment mûri en bouteille et aéré. Un grand verre - souvent même un verre de Bourgogne - rehausse son plaisir.
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