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Les établissements tendance sont cool, les temples de la gastronomie sont nobles et "in" depuis longtemps, les tuyaux secrets ne le sont certainement plus, et ce également à Zurich, la plus grande ville de Suisse. Depuis des années, Gault-Millau décore huit chefs célèbres en Suisse avec les 19 points tant convoités. Seuls deux d'entre eux cuisinent en Suisse alémanique, les six autres sont chez eux en Suisse romande. Est-ce une coïncidence? En fait, nos compatriotes francophones sont de plus grands gourmets. Ils sont aussi beaucoup plus proches de la cuisine française que nous, Suisses alémaniques, qui sommes plus attachés au symbole du statut social qu'à la joie et au plaisir de vivre.

Kunststube à Küsnacht (près de Zurich): un temple de la gourmandise depuis plus de 20 ans


De telles pensées me tourmentent depuis des années. Jusqu'à présent, je n'avais en effet jamais été invité par les deux grands chefs de Suisse alémanique, ni au "Kunststube" de Horst Petermann à Küsnacht (à 8 kilomètres de Zurich), ni chez André Jäger à la "Fischerzunft" de Schaffhouse. Les temples de la gastronomie sont justement réservés aux dieux, aux stars soucieuses de leur statut, à une clientèle "aisée". C'est ce que je me suis toujours répété, comme une excuse. Pourtant, en matière de vin, j'évolue souvent dans la ligue des "temples de la gastronomie", ne serait-ce "qu'en compagnie" d'une bouteille de ma propre cave.

Dîner de gala - une ambiance de temple


D'une certaine manière,
"
Food and Wine" n'a pas encore trouvé sa place en moi, bien que j'aime bien cuisiner et que je ne dédaigne pas un repas délicat. Mais jusqu'à présent, j'ai connu le même sort que de nombreux amateurs de bonne chère et de bon vin. Les deux ne voulaient tout simplement pas s'accoupler correctement. Lorsque je cuisine à la maison, j'ai vite fait de sortir de ma cave le vin qui convient, mais le repas n'a pas la finesse d'un véritable artiste culinaire (malgré mes efforts). Et si je vais dans un restaurant avec une cuisine à 16 points et plus, l'affaire du "vrai bon vin" devient vite trop chère - et reste même souvent inabordable.

Je continue donc à manger et à boire de temps en temps, certes au
"
plus haut niveau", mais le plus souvent séparément. Un défaut évident!


Les cuisiniers se présentent: Horst Petermann (deuxième à partir de la gauche)

Ma femme n'a pas voulu se laisser faire et, sans hésiter, elle m'a offert - il y a des années déjà - un bon virtuel pour visiter le "Kunststube" de Horst Petermann. Le bon est resté virtuel, Horst Petermann a dû se passer de moi pendant des années. Mais maintenant, le moment était venu: merci au groupe AXA (assurances). Il a présenté ses vins de Bordeaux lors d'un dîner de gala chez Petermann: faire d'une pierre deux coups. C'était une expérience!

L'arrangement parfait fait partie d'un repas parfait
Après le champagne dans le jardin: Barnaut, Grand cru 100% Pinot Noir - et l'entrée: Foie gras aux truffes noires et artichauts en gelée de Sauternes accompagné de "S" de Suduiraut), on nous a servi: Poitrine de pigeon sur morilles fraîches - accompagné de "Petit Village" 1998. 19 points tout de même chez Gabriel, autour de 90 chez Parker et WineSpactator. Mais ce n'était que le prélude au vin rouge. Le bar rôti sur poireaux et vin rouge était accompagné du Pichon Baron 1996 - un vin à 91 points chez Parker.

Mais il y avait encore mieux: le Pichon Baron 1990 s'accordait parfaitement avec le carré d'agneau de Sisteron et son jus à l'estragon. Nous sommes maintenant bien loin des 90 points. En guise de "supplément", on nous a servi un double-magnum de Pichon Baron 1989, qui - du moins pour moi - est très proche des 100 points.

Christian Seely% directeur général d'AXA Millésimes présente ses vins
Il faut encore mentionner le dessert composé de petits gâteaux aux amandes, accompagnés de fruits exotiques d'une "crème brûlée" et d'un Suduiraut 1989, sur lequel Bettane a écrit: "Ce vin s'avère extraordinaire, mais nos petits enfants le trouveront encore meilleur".

Celui qui, après cette description, est frustré, qui
a le "
jus" dans la bouche, chez qui toute absorption sensorielle est désormais bloquée, doit attendre quelques années jusqu'à ce que le baron princier rencontre le bourgeois Petermann, et
"
être là" au bon moment.

Cordialement, votre Peter

(Züllig)

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