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Uwe Kauss
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Cinq organisations environnementales de France, d'Allemagne, d'Autriche, des Pays-Bas et d'autres pays ont déposé une plainte auprès de la Cour européenne de justice à Luxembourg contre la réautorisation du glyphosate. Elles invoquent de graves lacunes dans l'évaluation scientifique de la nouvelle autorisation.

Les organisations avaient déjà annoncé leur démarche en novembre 2023, lorsque la Commission européenne avait rejeté la demande de réexamen des défenseurs de l'environnement en septembre dernier. Avec cette plainte, le Pesticide Action Network (PAN) Europe et ses membres ClientEarth, Générations Futures, Global 2000, Pesticide Action Network Allemagne et Pesticide Action Network Pays-Bas veulent empêcher l'utilisation du glyphosate jusqu'en 2033.

Pour ce faire, les associations environnementales souhaitent présenter au tribunal une "analyse scientifique et juridique approfondie" qui mettrait en évidence de graves lacunes dans l'évaluation de l'herbicide en Europe. Elles affirment que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a "systématiquement exclu les études scientifiques critiques démontrant les effets nocifs du glyphosate ou a minimisé ces effets en utilisant des méthodes statistiques moins sensibles". Angeliki Lysimachou, scientifique environnementale du PAN, critique: "Les autorités scientifiques de l'UE tordent les règles pour arriver à la conclusion que le glyphosate est sûr". Elle a justifié sa plainte de la manière suivante: "De nombreuses études scientifiques, y compris celles de l'industrie elle-même, établissent clairement un lien entre le glyphosate et des effets nocifs graves, comme le cancer et éventuellement des maladies neurologiques".

"Nous avons fait un énorme travail d'expertise pour prouver que l'évaluation de l'EFSA contient des erreurs scientifiques évidentes dans de nombreux domaines - par exemple sur la génotoxicité, la cancérogénicité, la neurotoxicité, la toxicité pour la reproduction, les effets sur le microbiome et la biodiversité. L'accumulation de ces erreurs est grave, et c'est pourquoi nous allons en justice", a déclaré Pauline Cervan, toxicologue chez Générations Futures, pour justifier la démarche des associations.

Elle a ajouté que plusieurs ONG avaient annoncé qu'elles se joindraient à la plainte. Elles prévoient d'informer prochainement le public de leurs projets.

(uka / afp, Vitisphere, recherche personnelle)

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