Comparé aux performances en matière de prix des autres régions, Bordeaux semble plus faible, bien que ses performances soient supérieures aux performances moyennes observées dans les classements Power 100 antérieurs à la pandémie.
En regardant de plus près, les points positifs commencent à apparaître. Château Lafite Rothschild est toujours la deuxième marque la plus échangée en valeur et l'une des dix premières en volume.
Château Cheval Blanc n'a perdu qu'une place, avec une performance globale solide, tandis que Château d'Yquem a gagné 20 places, avec un nombre important de millésimes commercialisés et une valeur commerciale élevée.
L'anticipation de la promotion du Château Figeac dans le classement de Saint-Emilion en septembre (ce qui s'est effectivement produit) en a fait l'un des meilleurs vendeurs de Bordeaux, mais il a tout de même chuté dans le classement. D'une part, de nombreux autres vins ont enregistré de bien meilleures performances en termes de prix, mais sa valeur commerciale et son volume ont également chuté, car de nombreux acheteurs avaient fait des stocks l'année précédente en prévision de sa promotion.
Les campagnes de primeurs ratées et la rétention des stocks sont désormais un problème de longue date pour Bordeaux, qui continue de retenir ses vins sur le marché secondaire. Néanmoins, peu de régions offrent une telle concentration de puissance de marque, de prestige, de disponibilité, de longévité et, de plus en plus, de bon rapport qualité-prix que Bordeaux. Comparé à la flambée des prix des vins de Bourgogne de premier ordre ou même de certains champagnes de prestige, un bon bordeaux reste une proposition solide.
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