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PlusTetre Roteboeuf 2005 2Chaque amateur de vin a son vin préféré. C'est souvent une question de goût, de socialisation au vin ou tout simplement d'humeur du moment, qui dépend souvent des circonstances et de l'ambiance de la dégustation. Des visites de vignerons réussies - où le vigneron (ou une personne employée) ne se contente pas de réciter les phrases standard habituelles - peuvent largement contribuer à faire aimer un vin. C'est ce qui m'est arrivé lors d'une visite au Château Tertre Rôteboeuf, situé sur une magnifique terrasse avec vue sur les vastes vignobles. En fait, j'avais beaucoup entendu parler de François Mitjavile, un homme volontaire, déterminé et engagé, et de ses vins qui sont déjà devenus cultes. Le "culte" est une chose: on se laisse si volontiers - trop facilement - embrumer par la magie d'un lieu, d'une personne ou même d'un vin. Bien que j'aime me définir comme une "personne culturelle", j'ai de grandes réserves à l'égard de ce qui a été rapidement et volontiers élevé au rang de "culte". De plus, lors de la visite au Tertre-Rôteboeuf, le charismatique Mitjavile était en vacances (pour la première fois depuis de nombreuses années, a dit sa fille). Mais sa fille - mariée à un négociant en vins - l'a remarquablement représenté. Il s'agissait de la philosophie cultivée dans ce domaine viticole, de la nature, du respect et du soin avec lesquels on y travaille. Nous sommes restés longtemps sur la terrasse à parler du sol, du climat, des vignes, de l'emplacement - et de bien d'autres choses encore. Nous ne nous sommes pas tout de suite réfugiés dans la cave ou dans un local de dégustation, comme c'est le cas lors de la plupart des visites de vignerons. Ce que j'ai vu et entendu m'a convaincu.

Et puis, il y a les vins! Il m'a semblé qu'ils avaient absorbé la philosophie de la maison, qu'ils présentaient quelque chose qui n'avait pas besoin d'"interventions techniques", mais qui avait de la force, des épices, du caractère, de l'harmonie, de l'élégance, de la diversité sensorielle? à offrir. Pourtant, les vins que nous avons dégustés étaient encore très jeunes, encore en phase de maturation, de développement.

Tertre RoteboeufParmi mes nombreux Bordeaux, je n'avais pas encore un seul Tertre-Rôteboeuf il y a trois ans. Il n'est pas non plus proposé si souvent, il est assez cher (autour de 120 CHF) et les campagnes publicitaires habituelles ne l'accompagnent guère. C'est un outsider que l'on peut s'offrir ou non. Je me le suis offert et je suis content de l'avoir maintenant dans ma cave. Il y a deux ans, ce vin n'était guère demandé aux enchères - les vieux millésimes étaient donc encore relativement bon marché. C'est terminé. Le Tertre-Rôteboeuf est définitivement culte. Et les vins cultes sont excessivement chers.

Maintenant, j'ai deux fois de suite un 2005 dans mon verre. Jusqu'à présent, je n'avais ouvert que des bouteilles des années quatre-vingt-dix. Ce 2005 est encore jeune pour le domaine, mais puissant, mûr, développé - dans son meilleur âge. La question habituelle n'a plus lieu d'être: combien de temps peut-il encore se développer, combien de temps peut-on encore le conserver en cave? C'est une question idiote! Ce vin est déjà bon maintenant, pleinement là - peut-être différent des millésimes plus anciens - mais un grand plaisir. Que demander de plus?

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